Ce n'est pas à nous de pas payer l’addition !
À l’usine Renault de Cléon, depuis septembre, les ateliers de production comme les services sont régulièrement au chômage partiel, en lien avec la pénurie mondiale de composants électroniques.
Selon la direction, la cause serait toujours la pénurie de composants, mais aussi le fait qu’un des fournisseurs de Renault, spécialisé dans la fabrication d’un mécanisme lève-vitres, est installé en Ukraine.
Ces jours non travaillés sont payés par l’État mais également par les travailleurs ! Les salariés intérimaires, d’abord, ne sont payés qu’à 70 % durant ces périodes. Les embauchés, eux aussi, en sont de leur poche puisque la direction prend un jour sur les congés pour cinq jours de chômage.
En 2021, Renault a dégagé 1 milliard de bénéfice. Cet argent qui vient des travailleurs doit servir à payer à 100 % tous ceux du site et à maintenir l’intégralité de leurs congés !
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