samedi 26 mars 2022

Argenteuil, chronique du marché Héloïse (4), un marché très populaire qui n’intéresse guère ni les édiles ni le délégataire, aujourd’hui ébranlé par une hausse nette des prix

 

Un marché encore il y a peu marqué par des prix limités, mais aujourd’hui ébranlé par la hausse des prix

 

Le marché Héloïse a toujours été un marché populaire. Lorsque j’étais gamin j’aimais cet immense marché où il n’était pas rare qu’un commerçant me fasse une petite faveur, une rondelle de saucisson par ici, un gâteau par là. Ce sont des choses qui ne s’oublient pas.

         Le marché, de décennie en décennie s’est beaucoup rétréci. La brocante qui attirait un public différent est réduite à sa plus simple expression. Depuis longtemps, les édiles n’aiment pas le marché Héloïse. La preuve, c’est qu’on les voit très peu.

         Pour l’essentiel, avec le marché de Joliot-Curie, c’est le marché le moins cher d’Argenteuil. Pour de très nombreux produits, il est essentiel aux habitants les plus modestes. C’est particulièrement vrai pour les produits alimentaires, surtout pour les fruits et légumes.

         Le fléau qui touche ce marché actuellement est la hausse de ces produits qui peuvent atteindre une hauteur nouvelle. Dimanche dernier, cette situation était en train de désespérer mon marchand habituel. Comment vendre à une clientèle qui compte ses sous des tomates à 3,80 le kilo voire davantage ?

         Cette question-là va écarter tout autre problème. Hier après-midi, j’ai pu constater que ce que dit Nathalie ARTHAUD touche directement le marché Héloïse comme les autres marchés populaires. Il faut une hausse substantielle immédiate des salaires. Il faut leur indexation sur la hausse des prix, contrôlée par les travailleurs. Voilà les axes du combat à mettre en place pour que le monde du travail continue à pouvoir s’alimenter normalement. DM

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