“Il y a urgence à changer cette société !”
23 Février 2022
Après le succès du meeting parisien à la Mutualité, Nathalie a repris sa tournée de réunions publiques à Montpellier le 17 février et au Havre le 18, devant un public nombreux, venu écouter et échanger avec elle. Dans les discussions, divers sujets ont été abordés.
À Montpellier, beaucoup de jeunes ont posé des questions, tant sur la campagne que sur le futur d’une société communiste.
À une question sur la division de la gauche dans cette campagne, Nathalie a rappelé que cette question concerne ceux qui pensent que changer de président permet de changer de politique pour faire reculer les capitalistes. Pour nous révolutionnaires, cette campagne est l’occasion de faire réfléchir, de semer dans les consciences le ferment des futures luttes. « Dire qu’on n’est pas petit, pas faible, pas victime. On produit leur richesse, leurs milliards, leurs profits, leurs capitaux, on produit même nos chaînes, on est capables de les briser. »
Comment faire fonctionner les entreprises si on supprime le patronat, se demandait un étudiant en école de commerce. Mais quand on se rend dans une entreprise, on ne croise pas les actionnaires à tous les étages, il y a des salariés qui font tout, de façon collective. « Imagine une épidémie de Covid qui ne frappe que les actionnaires, qui les fasse disparaître en une nuit, que se passerait-il ? Le lendemain tout fonctionne ! », s’est amusée Nathalie. Les travailleurs au pouvoir décideraient de ce qu’on produit et on pourrait faire autre chose de nos compétences et de nos ressources que de produire des yachts de luxe parce qu’en plus, après, il faut détruire des ponts ! La production est collective, il faut que la direction soit collective et démocratique.
Et puis, que dire aux jeunes qui ont peur du communisme qu’ils assimilent à la dictature stalinienne ? « Ce qui fait peur aujourd’hui, c’est la guerre en Ukraine, c’est la société actuelle où des hommes crèvent de misère, où ce qu’on entend, c’est qu’il faut avoir la haine de l’étranger, qu’il faut être patriote, nationaliste, contre les femmes, c’est ce recul qui fait peur ! » Il y a urgence à ce qu’on change cette société et on imagine tout ce qu’on pourrait faire avec les moyens techniques actuels. Et Nathalie de conclure par cet appel à la jeunesse pour retrouver cette conscience qui a reculé : « Cette société- là, c’est la nôtre, c’est à vous les jeunes de vous engager pour qu’elle change. Nous on est là, on tiendra debout mais il faut nous aider. »
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