Loin de la « Levalloiïsation, que vive Argenteuil
Il suffirait de pas grand-chose
Les maires des communes populaires de la région parisienne espèrent « levalloiïser » leur commune. Argenteuil est un exemple flagrant de cette tendance.
D’autant plus que les loyers ou les achats immobiliers parisiens se sont envolés ces dernières décennies.
Tout cela se fait dans le cadre de la recherche du profit des promoteurs, et pour l’essentiel dans le cadre de l’anarchie qui caractérise le capitalisme.
Les migrations intra régionales s’accélèrent en conséquence. A Argenteuil, des habitants quittent la Ville, d’autres les remplacent.
Là encore, pas question de se diviser. Bienvenue aux nouveaux habitants.
Les élus comme à Argenteuil qui rêvent de « levalloiïsation » dont ils espèrent les retombées électorales, aimeraient en revanche qu’elle s’accompagne du départ des plus pauvres, plus loin vers les périphéries.
Que ce soit subliminal ou pas, cette question est au cœur de l’affaire « Jean Vilar ». Construire du « tape-à-l’œil » pour de nouveaux habitants venant de Paris ou de la première couronne. Détruire en revanche un espace essentiel aux milieux populaires de la Ville (avec le marché qui lui aussi est en ligne de mire).
Tout cela ne peut aboutir qu’à un double échec : il ne permettra rien pour les premiers, et il touchera beaucoup au sort des seconds.
Pour les uns et les autres, la restauration de l’ensemble de L’île avec la transformation radicale de la RD311, la restauration ou la reconstruction du complexe Jean Vilar, pourraient en revanche satisfaire sans discussion chacun. DM
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