mardi 9 novembre 2021

Argenteuil, ABH, services publics qui devraient être attentifs aux soucis de tous, face à eux, isolés nous sommes faibles. Unissons-nous !

 

La nécessité absolue de l’organisation collective

 

 


Le journal Le Parisien a rapporté ces derniers jours « l’aventure » d’une habitante qui attend depuis deux ans de pouvoir rentrer dans son appartement d’ABH du centre d’Argenteuil. Victime d’un sinistre dont elle n’était absolument pas responsable, un incendie en l’occurrence, elle vit depuis deux ans dans une autre cité de la Ville, bien plus périphérique, et avec un bail précaire.

         Les travaux de rénovation de son appartement seraient, selon ABH, en passent d’être terminés. Mais ce n’est pas seulement le délai important qui auront été nécessaires qu’il s’agit ici de dénoncer, c’est tout autant un certain mépris dont elle a été victime dans le traitement de son affaire.

         Durant ces deux ans, cette locataire a frappé à de nombreuses portes, et rares ont été celles qui se sont ouvertes ou ont fini par s’ouvrir. Et c’est bien là où le bât blesse. Et ce que cette personne a dû subir relève effectivement de la loi du genre. Combien de gens modestes vivent la même chose, de la part de leur bailleur, de la part des services administratifs, de la part de nombre d’élus qui ne tendent l’oreille que pour solliciter  des suffrages.

Il y a sans doute en cause l’insuffisance des moyens, mais pas seulement. Il y a aussi le mépris social à l’encontre des gens modestes.

         Pour répondre à cette situation, il faut de l’organisation, de l’organisation, et encore de l’organisation, collective s’entend. Telles est une nouvelle fois la « morale » de cette histoire. DM

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