mardi 19 octobre 2021

Macron et le 17 octobre 1961, des responsabilités quelque peu escamotées

 

Un passé qui doit rester présent

 


 

Macron a qualifié « de crimes inexcusables pour la République » le massacre par la police de quelque 200 Algériens le 17 octobre 1961 à Paris. Alors que les Algériens se battaient pour mettre fin à l’emprise coloniale sur leur pays, ceux qui vivaient en France manifestaient contre un couvre-feu qu’on leur imposait arbitrairement.

Macron met en cause la responsabilité de Papon, préfet de police de l’époque, mais escamote celle des dirigeants du pays, De Gaulle en tête. Facile, surtout 60 ans après le massacre ! L’État a caché pendant des décennies son rôle et ce monstrueux bilan. Cela illustre l’hypocrisie des discours sur l’État de droit protégé par sa police dite « républicaine ».

 

Une question qui ne manquera pas d’être discutée jeudi soir à 19 h.30 au cinéma Jean Gabin parc de la mairie, lors de la soirée autour de « L’Affaire Maurice AUDIN », en présence de Michèle AUDIN et Nathalie FUNES. Un sujet qui ne peut pas nous laisser indifférent. Nous invitons bien sûr nos lecteurs et nos camarades à y participer.

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