jeudi 23 septembre 2021

Déserts médicaux, campagnes, villes : encore des promesses

 

Ouvrir les recrutements à la formation des personnels de santé

 

 


Le ministre de la Santé vient d’annoncer la fin des déserts médicaux « d’ici à peu près cinq ans ». Une promesse électorale de plus, qui n’engage en réalité à rien.

Car la légère remontée du nombre de jeunes autorisés à faire des études de médecine ne suffira pas à remplacer tous les médecins qui partent à la retraite. Même en temps de pandémie, le gouvernement n’a pas financé et ouvert en grand les écoles d’infirmières ou d’aides-soignantes. Il faudrait pour cela affecter à l’enseignement et à la santé les milliards qui partent actuellement en fumée en aides au grand patronat.

Neuf millions d’habitants sans médecin traitant dans un des pays les plus riches du monde : la société capitaliste est décidément incurable.

C’est vrai dans les espaces ruraux. Cela l’est de plus en plus également dans les villes populaires. Pas facile de trouver un médecin traitant dans des villes comme Argenteuil et Bezons quand le vôtre part en retraite.

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