La jeunesse victime de notables qui ont la tête totalement ailleurs
En cette rentrée 2021, les classes sont surchargées dans les collèges et les lycées du Val d'Oise. Ce qui était auparavant exceptionnel devient la norme : 26 ou 27 en collège "prioritaire", 30 en collège "classique", 35 en lycée général ou technologique, 30 en lycée professionnel. Bien sûr, il y a la responsabilité de l'Education Nationale qui "paramètre" ces effectifs dans ses programmes informatiques pour définir le nombre de classes, ou de professeurs : il s'agit pour elle de faire des économies, pas de donner les meilleures conditions d'apprentissage ! Après tout le ministre lui-même s'est vanté l'an dernier d'avoir dépensé moins que prévu (l'an dernier ! En plein pic de covid et alors que les élèves décrochaient ou saturaient les uns après les autres).
Dans le Val d'Oise il y a aussi la responsabilité de ceux censés construire collèges et lycées, et qui sont en retard (le Département pour les collèges), voire très très en retard (la Région pour les lycées). Le résultat est que, comme chaque année, le jour de la rentrée, des dizaines d'élèves n'ont même pas de place dans leur établissement de secteur, et doivent attendre que des commissions prennent en charge leur dossier. Par exemple mercredi dernier une commission a dû traiter plus d'une centaine de cas. Et certains sont toujours sur le carreau.
Il y a aussi cette année les demandes de dérogation qui ont été très majoritairement refusées dans le Val d'Oise, même en cas de fratrie, c'est à dire que le grand frère peut être en 3è dans un collège archi-plein, et la petite soeur en 6è dans un autre parce qu'il y restait une place !
Le constat du manque de place dans notre département est fait chaque rentrée depuis des années. Logiquement les autorités auraient dû mettre en place les moyens, humains et matériels, pour résoudre ce problème. Eh bien non, le problème s'aggrave même. Et les conséquences négatives qui vont avec : décrochage, violence, bousculades, cantine à la va-vite, etc.
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