Un mépris et des méthodes autoritaires qui ne passent plus
Les manifestations d’hier ont réuni un nombre important de manifestants, mais inférieur à ceux de la semaine précédente… selon le gouvernement. Elles présentent toujours un caractère très hétérogène exprimant des revendications très différentes (même si le refus du passe sanitaire fait l'unanimité), pour certaines aux antipodes des intérêts et de la conscience du monde du travail.
Mais, après ces manifestations, nous ne pouvons que répéter ce que Lutte ouvrière écrivait en début de semaine dans l’Éditorial de nos bulletins d’entreprise : « Une grande partie de ceux qui ont à nouveau manifesté samedi dernier ont voulu montrer que ce mépris et ces méthodes autoritaires ne passaient plus ! Il faut continuer à s’opposer à la loi sanitaire du gouvernement en refusant de tomber dans le piège de la division entre vaccinés et non vaccinés. Mais sans tomber dans un autre piège qui consisterait à dénoncer Macron sans s’attaquer à la classe sociale qu’il représente, celle des capitalistes, qui durant la pandémie ne se préoccupe que de ses profits. C’est pour pouvoir continuer de lui verser des centaines de milliards d’aides de toute sorte que le gouvernement actuel, comme ses prédécesseurs, sacrifie les hôpitaux, les Ehpad, l’éducation…
Les travailleurs ne pourront pas préserver leurs droits et leurs conditions de vie sans s’attaquer à la domination sur l’économie de la classe capitaliste, totalement irresponsable et parasite. Les travailleurs font tourner cette société, ils sont les mieux à même de la diriger dans l’intérêt du plus grand nombre. En se battant pour leurs intérêts, les travailleurs défendent aussi l’intérêt général et l’avenir de la société. »
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