Dorénavant, chaque jour, jusqu’à la fin août, même lorsque le présent blog prendra 10 jours de vacances, je vous proposerai une référence de mes bonnes lectures d’un an, depuis les grands vacances 2020, et celles que je découvrirai lors de mes lectures du présent été. Bonnes lectures donc, et à demain. DM
Les guerriers de l’arc-en-ciel, d’Andrea Hirata
Voilà une très belle découverte d’un écrivain indonésien que je dois à Michèle B.
Nous sommes dans un village très pauvre du littoral d’une île indonésienne. L’accès à l’école demeure un énorme problème lorsque la pauvreté oblige les enfants à travailler. Les scolariser tient parfois du prodige, malgré la constitution indonésienne qui, paraît-il, proclame là-bas aussi le droit à l’Éducation.
Mais la réussite parfois arrive malgré tout grâce à l’obstination d’instituteurs passionnés, en l’occurrence une femme et un homme dans ce roman, qui font fi des obstacles, et à l’enthousiasme d’enfants eux-mêmes. Ces « Guerriers de l’au-delà » sont dix enfants qui ne se quitteront plus avant longtemps et qui forment une bande joyeuse de personnalités pourtant bien diverses mais tellement solidaires.
Joyeuse, car nous sommes dans ce roman loin de tout misérabilisme, à travers des aventures où l’obstination et la réactivité règlent bien des problèmes.
Même lorsque l’on évoque la religion, les autorités, le pouvoir économique, la joie et une certaine ironie ne sont jamais absentes. Mais au-delà des très nombreuses situations cocasses, les « leçons » de vie sont toujours bien présentes.
Un roman à épisodes qui se lit d’une traite et qui est à la gloire de l’éducation et de la culture, et des efforts de ceux qui y conduisent. DM
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