lundi 26 juillet 2021

Argenteuil, une bavure policière chez les policiers d’Argenteuil connue bien tardivement

 

Il faudra la mettre sous surveillance de la population


Il aura fallu des mois pour que l’affaire soit connue et reprise par plusieurs médias. En janvier dernier, un jeune de 19 ans, sans motif, gratuitement, a vécu un moment d’enfer que résument les 30 décharges de taser en dix minutes qu’il a reçues. Les trois policiers d’Argenteuil responsables de cette agression ont certes été mis en examen et suspendus. L’un des trois n’aurait pas été d’accord mais est resté passif, ne voulant pas subir, a-t-il déclaré, les conséquences de son intervention s’il était intervenu.

         Au-delà du caractère scandaleux de cet évènement, le fait qu’il n’ait pas été immédiatement connu et dénoncé pose questions.

         S’il y eut plainte comme on peut l’imaginer, la hiérarchie de la police d’Argenteuil n’a pu manquer d’être au courant. Pourquoi l’affaire sort-elle uniquement aujourd’hui ?

         Une affaire qui a le mérite d’avoir une suite, mais tout cela ne peut qu’alimenter le manque de confiance à l’égard des déclarations de la police quand il y a un drame.

         Qu’elles soient très minoritaires ou pas, ces pratiques de gens qui d’une façon ou d’une autre doivent se sentir couverts (à juste titre ou pas) doivent conduire à mettre sur la place publiques de telles affaires et le plus vite possible. C’est un aspect de la reconstruction des réseaux militants.DM

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