S’ils ne le disent pas, c’est que c’est dans les gènes des politiciens
Certains apparemment n’ont pas aimé la brève que nous avions consacrée à la conseillère départementale dont le mandat a été renouvelé. C’est leur droit. Mais de notre côté nous ne manquerons pas de rappeler le passé des uns et des autres, des petits mais surtout des cadors politiciens lorsqu’ils ont des déclarations et des actes pour le moins à géométrie variable.
Les retournements de veste sont une marque de fabrique de ce petit monde. Et également le silence qui fait aux uns et aux autres avaler des couleuvres sous couvert de « loyauté » à l’égard de leurs chefs.
Le problème est que s’ils s’en expliquaient, il n’y aurait plus de problème.
En l’occurrence, on n’a jamais vu ces hommes et femmes de gauche, soutiens continus de Philippe Doucet dire simplement : « je me suis fourvoyé, oui j’ai eu tort. La vérité et l’intérêt de la population auraient dû me guider loin des fausses solidarités ».
Je me permets aussi d’évoquer cela parce que Lutte ouvrière s’est largement impliquée dans la défense de la salle Jean Vilar et dans le refus du projet destructeur Cap Héloïse.
Mais plus fondamentalement, notre rôle de militants est d’éclairer, et dans ce cadre, de rappeler le passé.
L’oubli et le pardon sont les drames des exploités.
Tant pis si cela ne plaît pas à tout le monde, mais nous avons déjà un rôle à notre portée auquel nous tenons plus que tout, ce rôle ouvrier éducatif d’être des diffuseurs de la mémoire.DM
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