Business sordide
Des systèmes de cybersurveillance français, permettant d’intercepter et de trier en temps réel le trafic Internet, ont servi - entre autres - aux dictatures libyenne, égyptienne et saoudienne à traquer leurs opposants. Quatre responsables des entreprises concernées viennent d’être mis en examen à Paris pour complicité dans la torture d’opposants.
Malgré les efforts des associations pour lever un coin du voile, ce business sordide avec des régimes amis de l’État français a de beaux jours devant lui : le dernier épisode de ce genre, concernant la vente de systèmes d’espionnage au régime syrien, s’est conclu par un non-lieu.
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