Témoignage.
« Mme A. est AESH dans un lycée d’une commune proche d’Argenteuil. Les AESH sont des adultes qui aident des jeunes souffrant de handicaps divers, et affectés à tel ou tel enfant par une commission spéciale.
Cela nécessite de créer des liens de confiance avec cet enfant.
Le lycée où se trouve Mme A. est en ce moment réquisitionné pour faire passer des épreuves. Mme A. pourrait donc souffler un peu, car l’année a été difficile pour tout le monde. Mais non, les autorités de tutelle ne l’entendent pas de cette oreille. Ils lui ont demandé d’aller travailler dans des écoles du secteur, avec des enfants qu’elle ne connait évidemment pas, et qui ne la connaissent pas non plus. Parce que les professeurs dans ces écoles sont épuisés et à bout de ressources, parce que les AESH « en poste » le sont tout autant, les coordinateurs n’ont - semble-t-il - qu’une issue : demander aux AESH remplaçantes de « garder les mômes »… et donc même plus de démarche scolaire ou éducative pour ces élèves en difficulté.
Misère. Mme A., qui croit en ce qu’elle fait, décrit une situation détériorée, indigne...démoralisante. »
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