Des policiers pris en flagrant délit de racisme.
Le 3 septembre prochain, cinq policiers de Rouen comparaitront devant le tribunal d’Evreux pour avoir tenu des propos racistes à l’égard d’un collègue noir, dans une discussion Whatsapp. C’est par hasard que celui-ci a découvert ce groupe de discussion : près de 2000 messages aux propos racistes, sexistes, homophobes et antisémites. Dans ce groupe, deux policiers se revendiquaient des idées du suprématisme blanc et appelaient à une guerre civile en France pour exterminer les Africains et les Maghrébins. Le policier noir, indigné, a eu le courage de déposer plainte et de faire connaître l’affaire à la presse.
Ces révélations choquantes sont à l’image d’une police gangrénée par les idées racistes et d’extrême-droite, loin de la fable d’une police républicaine garante de la démocratie que les politiciens bourgeois nous servent à longueur de discours. Car l’appareil d’Etat et ses forces de répression ont avant tout pour mission de défendre un ordre social injuste, basé sur l’exploitation et l’oppression.
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