Non à la fermeture de l’usine, non au licenciement de centaines de travailleurs !
En novembre dernier
Le plan dit « social » concocté au profit des actionnaires de cette entreprise richissime vient d’être rejeté par les services de l’État. Selon ces derniers, le PSE ne prévoyait pas grand-chose pour répondre aux conséquences non seulement matérielles mais psychologiques de la décision de fermer cette usine de Bezons qui mettrait sur le carreau plus de 200 travailleuses et travailleurs en CDI sans compter les nombreux travailleurs intérimaires.
PPG se porte mieux que jamais. Mais ses actionnaires en veulent encore davantage. Il n’y a qu’à voir, eux qui comptait voir l’entreprise liquidée avant l’été, comment ils ont accru, sans honte, la charge de travail ces derniers mois.
La direction de PPG peut encore contester la décision de la Direction du travail devant le tribunal administratif, ou recommencer la procédure à zéro.
En tout cas, non seulement les travailleurs menacés de PPG ont obtenu pour le moins plusieurs mois de répit, mais ils ont obtenu une victoire morale qui n’a pas de prix. Car elle leur donne bien des raisons supplémentaires pour lutter pour ne pas se retrouver demain au chômage, sans grand-chose, dans la situation catastrophique que l’on connaît. DM
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