Argenteuil, premier au palmarès des « villes où il fait bon vivre » dans le Val d’Oise ? Surprenant. Dérisoire. Mais surtout à voir de plus près

 

Un « jury » quelque peu alléché par l’argent récolté ?

Je ne reviendrai pas sur ce que nous avons écrit sur notre blog à ce sujet il y a peu de temps. En revanche une information et une brève de nos camarades de l’Est du pays ont attiré notre attention. À lire donc très attentivement. Elle donne un éclairage supplémentaire à l’affaire.

         Pour résumer, deux questions : la municipalité a-t-elle fait adhérer la Ville à ce concours ? Si oui, à combien s’est montée la cotisation ?

         On ne voudrait vraiment pas que notre belle ville soit demain accusée de trafic d’influence… DM

 

Un bon petit business

La presse locale et nationale a complaisamment relayé l'étude commandée par l'association "villes et villages où il fait bon vivre".

Un aspect n'a jamais été commenté : le business autour de cette opération. L'association en question n'a comme "utilité" que de produire, annuellement, ce sondage. Elle a engagé pour ce faire un institut de sondages, qui utilise des données publiques, gratuites, qu'il agence à sa guise.

Et comme ce sondage produit des lauréats, l'association démarche les communes, petites et grandes, et monnaye l'utilisation du label. Pour une ville comme Chaumont, la cotisation s'élève à 2600 € par an. Si un millier de communes adhèrent, cela produit un budget de 2 millions d'euros. Le président de l'association est Thierry Saussez, conseiller en communication, qui a servi auprès de Sarkozy ou Konan Bédié en Côte d'Ivoire.

Utiliser le chauvinisme local, ça ne coûte pas cher, et ça peut rapporter gros.