vendredi 9 avril 2021

Argenteuil, municipalité, Covid et personnel des écoles, un mépris manifeste

 

Qui sème le vent, tôt ou tard, récoltera la tempête

 

On y va tout droit

Le mépris de la municipalité à l’égard des agents municipaux des écoles n’est pas nouveau. Dès son retour en 2014, la municipalité prit l’offensive contre eux. Elle liquida le principe « une Atsem par classe » d’école maternelle. Elle supprima le volant de remplaçants. Elle imposa des horaires journaliers déments.

         Cela entraîna une aggravation de l’usure des personnels à qui l’on imposa en outre de quitter régulièrement leur école d’affectation pour aller effectuer des remplacements là où le nombre d’absents était vraiment trop criant.

         La crise du coronavirus a dégradé un peu plus la situation. Atsems, agents de restauration et sans doute gardiens et gardiennes des écoles ont payé un lourd tribut de contaminations. Le protocole sanitaire n’a jamais été appliqué, faute de moyens humains.

         Le nouvel arrêt des Écoles résultat de la gestion catastrophique de l’épidémie dans les écoles et les établissements scolaires vient de donner une nouvelle occasion aux hiérarchies de ce secteur pour accentuer un peu plus leurs pressions et leur offensive contre ces agents.

         Tout a été bon pour faire venir les Atsems dans les écoles même si celles-ci étaient fermées pour élèves, sauf dans trois pour les enfants des travailleurs prioritaires. Pas question pour les hiérarchies que les agents gardent leurs enfants de moins de 16 ans. Ainsi la note de la direction des services municipaux encadrant cette absence pour garde d’enfant leur a été de fait escamotée.

         Alors que les deux semaines de vacances scolaires se profilent et que l’une des deux est destinée habituellement au ménage des écoles, les Atsems ont été mobilisées pour le ménage, avec l’objectif de leur faire prendre des congés supplémentaires, finalement à la convenance… de la municipalité

         Illustration de cet état d’esprit, sur une école, pour ce message quinze d’entre elles ont été mobilisées mardi alors que les dix prévues suffisaient largement.

         D’année en année, rien de surprenant à ce que les rancœurs s’accumulent.

         Que les édiles et les responsables de la situation ne soient pas surpris le jour où la grande colère éclatera. DM


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