Grosso modo, les mêmes « données » qu’à la veille des vacances ! Et pourtant…
En confirmant le calendrier de retour des élèves à l'école car, selon lui, « les données sanitaires le permettent », Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, a essayé de rassurer les parents.
Pour avoir l'air de prendre quelques mesures, il annonce des classes en demi-jauge pour les collégiens de 4e et de 3e, ainsi que la mise à disposition d'autotests. Or depuis des mois, ceux qui travaillent dans le système scolaire s'entendent promettre des tests systématiques puis des vaccins... et les attendent toujours ! Quant à la vaccination des enseignants et des personnels des écoles, promise depuis des semaines, on aimerait bien que l’on dise à la population où elle en est au moment où l’école primaire reprend.
Blanquer est avant tout préoccupé de libérer les parents pour qu'ils retournent travailler au plus vite. Quant aux embauches, qui seules permettraient d'accueillir tous les élèves en petits groupes, d’organiser la cantine des écoles avec la sécurité sanitaire idoine, il ne l'envisage même pas en rêve, aujourd’hui comme depuis des mois.
Blanquer a dit lui-même qu’il y avait 11 000 classes fermées à la veille des vacances anticipées confinement oblige. Combien il y en aura-t-il à la fin de la semaine qui vient ? DM
Blanquer mange où ? Au self de la rue de Grenelle ?
Blanquer vient de demander aux parents de ne pas envoyer les enfants à la cantine quand c’est possible. Facile à déclarer, loin des réalités sociales, quand on sait que la cantine pour les familles, à coût réduit, n’est pas seulement un problème de personnes capables de s’occuper des enfants le midi.
À ce propos, il paraît que le conseil départemental du Val d’Oise a délivré 18 000 repas gratuits aux collégiens.
Pourquoi une municipalité ne pourrait-elle prendre ce chemin pour les élèves du primaire de son ressort ?
Que le moment de la cantine soit le moment crucial de contamination est sans doute vrai. Mais les municipalités ont deux choix : soit réorganiser ces dernières et leurs horaires de telle manière que les protocoles sanitaires soient totalement appliqués, soit organiser hors des écoles le repas du midi des élèves bénéficiaires.
Il est vrai que dans un cas, comme dans l’autre, cela nécessite non seulement de l’initiative et de la jugeote, mais l’embauche de centaines de chômeurs. Mais il faut savoir ce que l’on veut. DM
J’ai actuellement un petit souci d’ordinateur. Si vous ne voyez pas un jour mes cinq articles, c’est que le problème technique s’est aggravé, et que je suis triste mais en train de le résoudre dans les meilleurs délais. Mais pour l’instant, cela fonctionne. Bon courage à tous en ces temps difficiles, Dominique
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