Argenteuil, ville populaire, comme une sorte de bouc-émissaire de la misère du monde

 

Des choix qui ont toujours un fondement social

 

Une ville qu'ils ne connaissent surtout pas

À l’occasion du procès de protagonistes d’un groupe terroriste entre gangstérisme et fondamentalisme arrêté en mars 2016, la presse a utilisé une nouvelle fois le qualificatif de « cellule d’Argenteuil ». En l’occurrence, parce qu’une cache d’armes et autres avait été installée dans un local de la Ville.

         Cela pourrait arriver que de tels gens soient originaires d’Argenteuil ou y aient vécu. Ce qui n’explique jamais rien et n’est pas le problème. Mais le principal animateur de ce groupe était installé à… Boulogne-Billancourt.

         Cette commune dont la sociologie a complètement changé en 50 ans fait aujourd’hui partie de ces villes de l’establishment, quand Argenteuil a été tellement connotée, grâce à certains médias, comme emblématique de la banlieue populaire à problèmes.

         Grand bien leur fasse à ces journalistes peu scrupuleux. Mais il fallait tout de même le rappeler. DM