mercredi 10 mars 2021

8 mars, égalité et émancipation des femmes, Orange et la municipalité d’Argenteuil, deux façons d’être aux antipodes de ce combat

À Argenteuil, le calendrier municipal ignore le 8 mars

D’abord, une municipalité d’hommes

Pour le 8 mars, la municipalité d’Argenteuil et ses médias a fait le service minimum, même le minimum du minimum.

         Ce zéro a au moins le mérite de mettre les pendules à l’heure.

         Pour ces gens-là, cette journée sent toujours le soufre. Initiée par la mouvement socialiste révolutionnaire du début du XXème siècle, elle a gardé son objectif initial, en tout cas pour nous, d’appeler au combat pour l’égalité et l’émancipation des femmes, et en premier lieu, des femmes travailleuses.

         Dégradant la semaine et les conditions de travail des travailleuses territoriales, réduisant à la portion congrue les moyens de la commune mis à la disposition de l’aide aux femmes en difficulté, c’est contre la municipalité actuelle que devra se diriger aussi les combats futurs des femmes d’Argenteuil.

         Si cela a été le silence à Argenteuil, la manifestation parisienne, elle, a été un succès, tout comme les initiatives qui ont eu lieu en province.DM

 


Orange : féminisme de façade, et derrière, les affaires

Tout est bon pour le profit

De plus en plus de grandes entreprises misent sur une image truquée de promotions des femmes. Le 8 mars, Orange a envoyé un mail à tous ses abonnés pour l’occasion, vantant ses initiatives dans ce sens. Cette entreprise ne recule devant rien, quand on sait comment France Telecom, devenue Orange, a traité ses salariées, de même que McDo, qui est visé en France par plusieurs dizaines de plaintes pour harcèlement ou agressions sexuelles.

         Le « feminism washing », qui veut faire croire que la cause des femmes est la leur, n’est qu’un moyen de promotions de leurs ventes, ce que dénoncent à juste raison les associations de défense des droits des femmes.

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