Un mépris sans nom
Les étrangers cherchant à régulariser leur situation administrative se heurtent à un mur, depuis la crise sanitaire. Il est quasi-impossible d’obtenir un rendez-vous en ligne, ce que plusieurs centaines d’entre eux ont pu prouver en faisant état de leurs captures d’écran prises lors de leurs tentatives de connexion aux services des préfectures.
Sur 600 plaintes déposées devant le tribunal administratif contre la préfecture de Seine-Saint-Denis, 255 ont abouti à l’obligation d’accorder 255 rendez-vous à des demandeurs.
Les préfectures, pour l’instant, se contentent de payer des frais de justice. Difficile de faire la part du mépris ou de la volonté d’accélérer les expulsions d’étrangers
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