« Buvons, buvons, à l’indépendance du monde » (un chant de 1848)
Dans sa communication, la municipalité évoque régulièrement le commerce et annonce que son redéveloppement est une de ses priorités. Mais comme la fameuse sœur Anne, les habitants ne voient rien venir. Ou plutôt, ils subissent à Argenteuil une dégradation continue du commerce de proximité. C’est vrai dans les quartiers périphériques de la Ville. Cela l’est tout autant dans le centre où la diversité des commerces devrait permettre la rencontre de tous et les achats des uns et des autres dans la diversité des besoins et des goûts.
Pendant longtemps, le commerce du centre d’Argenteuil permit des flux venant de l’ensemble de l’espace de la Ville, y compris des quartiers plus aisés des périphéries, Orgemont et Coteaux pour ne pas les nommer, et, plus proche, le quartier de la mairie.
Cela n’est plus qu’un lointain souvenir. Mais il restait encore un noyau de commerces qui continuait à attirer une fraction de la clientèle de ces quartiers, le noyau constitué par les quatre commerces : « Chez Paul », la boucherie Bernard, la librairie du « Presse papier », et le marchand de vin et de spiritueux Nicolas.
Exit il y a quelques années de la boucherie Bernard actée dans l’indifférence générale des édiles. Maintenant, c’est au tour de la boutique Nicolas de jeter définitivement l’éponge.
Certes, cette chaîne a tout fait ces derniers temps pour liquider sa clientèle, le magasin n’étant ouvert que d’une façon aléatoire, donnant l’impression de participer activement à la réduction de sa clientèle.
En tout cas, cette disparition d’un marchand de vin qui pouvait conseiller les amateurs n’est vraiment pas une bonne chose et donne l’impression que par l’inaction des municipalités jusqu’à aujourd’hui, la population boira la disparition du commerce local de qualité jusqu’à la lie. DM
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