Les associations profondément délaissées dans la crise du Covid
Le secteur de la « vie association » municipale a été lié à Argenteuil pendant des années à celui de l’évènementiel. Il est dorénavant rattaché à celui des « sports ». Cela n’est vraiment pas du goût des agents de la vie associative de la Ville, à qui on a joué la sérénade pour leur faire passer la pilule, mais derrière l’air, il n’y a aujourd’hui que du vent.
Cela est bien à l’image du peu d’intérêt global de la municipalité pour les associations, derrière les discours de circonstance.
Dans une ville telle Argenteuil, le rôle des clubs sportifs est certes importants. Il est régulièrement fait mention de leur rôle éducatif et d’intégration sociale vis-à-vis des jeunes auxquels s’adresse en particulier ces associations sportives. Ces dernières bénéficient en tout cas d’énormes moyens.
Ne bénéficiant pas des mêmes moyens, le mouvement associatif stricto-sensu est bien davantage en difficulté depuis le début de l’épidémie de Covid.
Et cela alors qu’il est un lieu pérenne particulier d’éducation, de culture, et de formation à l’esprit collectif à travers l’apprentissage de la vie démocratique de l’association.
En tout cas, depuis un an, les associations ont pu noter la faiblesse de l’échange municipal avec elles, pour identifier les problèmes auxquels elles étaient confrontées, pour les aider à maintenir cette vie associative. Nous l’avions déjà noté à propos du téléthon.
On peut imaginer que nombre de ces associations argenteuillaises sont dans une situation très difficile. Et ce n’est pas la réorganisation du secteur de la vie associative qui aidera à identifier ces difficultés et à les surmonter. DM
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