Dits et… non-dits
La municipalité a annoncé en décembre que la Commune avait subi une perte de recettes de l’ordre de 5 millions d’euros pour l’année 2020 en raison de l’épidémie de Covid. Elle a même fait voter un vœu pour demander que l’État compense ce manque à gagner. Apparemment, il y a eu unanimité sur le sujet.
La question déjà est de savoir dans quelle direction la municipalité compte-t-elle faire des économies pour compenser en l’état cette perte de recettes. Les agents territoriaux craignent que ce soit en particulier sur le dos par la réduction du nombre d’emplois que cela se fasse. Leurs craintes sont bien évidemment fondées.
Mais pour revenir à ce budget, si la municipalité pleure sur la baisse de ses recettes, elle ne dit rien sur les économies qu’elle a réalisées à cause aussi de l’épidémie, en particulier sur le plan des investissements qui ont été repoussés.
Il n’y a aucune raison de faire confiance à la municipalité comme à toute direction d’entreprise, la tradition étant sous le capitalisme de maintenir au secret la réalité des recettes et des dépenses.
Ce sont les travailleurs qui côtoient ces éléments qui pourraient les mettre bout à bout pour aboutir à une vision cohérente et d’ensemble de cette réalité. Collectivement, ils devront finir par le faire. DM
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