Des moyens importants mobilisables, à condition… qu’on le veuille vraiment !
Le quotidien Le Parisien titrait son numéro d'hier matin : « Cantines scolaires des clusters en puissance ? ». Sur la page suivante, il abandonnait le point d’interrogation pour l’article principal sur le sujet qui titrait, lui : « Contaminations, la cantine, un bouillon de culture ». Et la description qu’il faisait était édifiante. Comme chacun peut l’imaginer, pas facile de déjeuner collectivement dans ces conditions pour un enfant ou un adolescent, quand il faudrait par exemple nettoyer l’extérieur de la carafe d’eau après chaque manipulation, quand on ne peut garder le masque et manger, quand les distances ne sont pas faciles à maintenir et que les postillons n’entendent pas raison...
Que l’École et la cantine soient des lieux particulièrement favorables aux contaminations, il n’a pas fallu attendre janvier 2021 pour le savoir. Je me souviens d’avoir été frappé en septembre dernier par les chiffres d’un tableau qui portait sur les principaux moyens et foyers de contamination. L’École figurait en deuxième place après les lieux de travail.
Cette
situation est à l’image du reste. Le plan- schéma ci-dessus d’une cantine anticontamination
est éloquent. Où toutes ces recommandations sont-elles véritablement
appliquées ?
Pour qu’elles le soient, il faudrait une adaptation radicale des horaires des cours, l’utilisation de tous les locaux idoines à proximité des groupes scolaires. Il faudrait une embauche massive de personnels.
Tout cela est possible. À condition d’en avoir la volonté politique. DM
À Argenteuil, un plus dérisoire
La municipalité a annoncé qu’elle avait opéré un plus de 2% au niveau des moyens humains alloués dans les écoles.
2% ! Si l’affaire n’était pas si sérieuse, on pourrait dire que le virus s’est marré lorsqu’il a pris connaissance d’un micro-plus si misérable. À suive. DM

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