Une seule voie, lutter !
Lorsque l’on participe à une réunion de militants ouvriers des entreprises d’Argenteuil et de Bezons et qu’on les écoute, ce qui ressort c’est partout les signes de l’offensive du patronat contre les travailleurs. C’est vrai dans les petites entreprises comme dans les grandes. C’est vrai dans le privé comme dans la fonction publique. Quelques exemples.
Je ne reviendrai pas sur la situation à PPG qui doit fermer en avril prochain, dans le cadre d’une restructuration internationale au niveau du groupe pour augmenter encore plus les profits…Dans une entreprise florissante comme ATOS à Bezons, l’entreprise de service informatique, qui vient d’acheter une entreprise étatsunienne du secteur, il est imposé aux travailleurs de prendre leur 5ème semaine de congés avant fin février, un point c’est tout… Chez TVO, le complément de la prime d’intéressement est passé de plus de 800 euros à 190 net… Dans le public, toujours à Bezons, chez les territoriaux, il y a des sous-effectifs au centre de santé comme dans bien d’autres services…
C’est certes encore plus grave dans les petites entreprises, ou pour un oui ou pour un non, pour un retard, pour ne pas avoir répondu sur l’heure quand on est en télétravail, on risque le licenciement pour faute grave, un motif passe-partout qui se généralise.
Le patronat est à l’offensive pour le maintien de ses profits.
À nous de convaincre les travailleurs de s’unir collectivement pour se faire respecter, pour maintenir les emplois en répartissant le travail entre tous, pour la hausse substantielle des salaires, pour l’échelle mobile de ces derniers. Quand les luttes collectives se développeront, chacun pourra alors voir le patronat baisser nettement d’un ton. La perspective de la journée interprofessionnelle du 4 février prochain initiée par la CGT nous donne dès aujourd’hui l’occasion de discuter de tout cela. DM

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