vendredi 22 janvier 2021

Affaire Karachi : une justice bien clémente ou quand il est urgent de ne pas se pressr

  

On attend leur mort pour les condamner ?

 

91 ans

Cette semaine vient de s’ouvrir un énième épisode de l’affaire Karachi avec le procès d’Edouard Balladur, ancien Premier ministre de Jacques Chirac, et de François Léotard, son ministre de la Défense de l’époque. En 1994, de juteux contrats d’armement avec le Pakistan et l’Arabie Saoudite avaient donné lieu à ce que les diplomates appellent pudiquement des rétros commissions. Celles-ci auraient servi à financer illégalement la campagne de Balladur lors de l’élection présidentielle de 1995.

         Vingt-cinq ans plus tard, les deux principaux protagonistes, qui ont maintenant 91 et 78 ans, devront peut-être rendre des comptes à la justice. Dans ces affaires qui mettent en cause des serviteurs haut-de-gamme de la bourgeoisie, la justice a pour devise : il est urgent de ne pas se presser.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire