La nécessité d’« écrivains publics » en nombre
Il en faudrait de nombreux
À Argenteuil, il y a UN « écrivain public » municipal, un agent territorial. Mais les besoins sont immenses. Ils se sont accrus avec le recul des services publics nécessaires à la population. Les confinements ont aggravé considérablement la difficulté. Jusqu’à nouvel ordre, le seul écrivain public ne peut rencontrer en « présentiel », et c’est totalement compréhensible, des demandeurs pour qui, pourtant, le contact direct est essentiel. Bref, un enchaînement kafkaïen.
Les centres sociaux tels la Maison pour tous du quartier du Val d’Argenteuil-Nord peuvent aider, mais eux aussi ne peuvent pas faire face à la demande.
En temps normal, les effectifs nécessaires sont déjà insuffisants, puisqu’il faudrait un écrivain public dans chaque maison de quartier. En temps extraordinaire, alors que le confinement a rompu un certain nombre de liens directs entre, par exemple, des habitants qui ne peuvent rejoindre leur pays d'origine, c’est très dur pour les habitants concernés.
Il reste heureusement la solidarité informelle qui met à contribution les compétences de chacun pour aider. DM
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