Il faut combattre pour donner une issue collective à la crise
Rixe entre bandes à Paris à la "Belle époque"
Il y a quelques jours, une rixe entre des jeunes du quartier du Val d’Argenteuil et du Centre-Ville a fait un blessé grave.
Les bagarres entre jeunes de quartiers populaires différents ne sont pas chose nouvelle. Elles peuvent être le fait de simples rivalités de quartiers qui relèvent de l’imaginaire, ou être le résultat de la volonté de la défense de chasses-gardées, pour le contrôle de trafics par exemple.
Tout cela n’est pas nouveau et marque l’histoire, à Argenteuil depuis très longtemps. La fin du XIXème siècle déjà nous en donnerait sans doute bien des exemples.
Ce qui caractérise la situation actuelle c’est l’augmentation de cet ensemble de troubles et de violences. Le pourrissement de la vie dans de nombreux quartiers populaires a commencé à Argenteuil depuis une quarantaine d’annéesa, et augmente à la mesure du rythme de ce pourrissement social qui touche en particulier une fraction importante de la jeunesse qui vieillit sur cette base.
L’approfondissement de la crise de la société ne peut que l’accroître encore.
C’est le renversement du capitalisme et remettre dans les mains de la société les gigantesques moyens dont elle dispose qui pourra inverser fondamentalement cette tendance néfaste.
À une toute autre échelle, l’abandon de bien des situations qui rapprochaient les jeunes en particulier de tous les quartiers à Argenteuil est un phénomène qui compte également dans le délitement de la vie sociale.
Nous combattons pour le communisme et la révolution, mais c’est aussi ce qui ne nous fait pas négliger les combats pour la défense de la salle des fêtes communale jean Vilar et que nous dénonçons l’abandon de la colonie de Saint-Hilaire de Riez. DM
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