Insécurité globale… pour les journalistes
Les journalistes ont eu un avant-goût de la loi dite de sécurité globale, lors de leur manifestation contre la limitation du droit de filmer ou de diffuser des images de policiers.
Deux d’entre eux ont été placés en garde à vue à l’issue du rassemblement devant l’Assemblée nationale, dont un pendant douze heures.
Ce fait qui a choqué s’ajoutant aux réactions à des propos provocateurs du ministre de l’Intérieur Darmanin, a obligé le gouvernement à réécrire l’article contesté de la loi en ajoutant une nuance toute formelle qui garantirait « la liberté de la presse ». Mais on constate que la police n’a pas besoin de loi pour empêcher les journalistes de diffuser des images de leurs exactions.
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