Étudiant, sois jeune et tais-toi !
La future LPR (loi de programmation de la recherche), en cours de discussion à l'Assemblée nationale, ne se contente plus de créer un nouveau statut, plus précaire, pour les enseignants-chercheurs, ni de mettre les laboratoires de recherche à la diète. Il s'y ajouterait un « délit d'entrave », punissant d'un an de prison et de 7 500 € d'amende celui qui viendrait « troubler la tranquillité ou le bon ordre de l'établissement ». La peine passerait à trois ans de prison et 45 000 € d'amende si le délit est « commis en réunion ».
Ces dispositions visent à dissuader les protestations étudiantes. Mais ce durcissement répressif ne suffira pas à protéger le gouvernement des conséquences de sa propre politique d'abandon du service public de l'enseignement supérieur. La jeunesse ne se laissera pas aussi facilement privée du droit d'exprimer sa colère !
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