Les actionnaires décident, loin des palabres
Le siège de Bridgestone à Tokyo
Les dirigeants du groupe Bridgestone viennent de confirmer la fermeture totale de l'usine de Béthune en avril 2021. Ils ont donc choisi d'ignorer des offres du ministre de l'Économie Bruno Le Maire ou encore du président de la région Hauts-de-France Xavier Bertrand, qui proposaient aux actionnaires des dizaines de millions d'euros s'ils acceptaient de ne licencier « que » 300 ou 400 travailleurs au lieu des 900 prévus.
Cela en dit long sur la valeur des prétendus « projets industriels » que sortent de leur chapeau les hommes politiques de tous bords quand tombe un plan de licenciements. Aucun tapis rouge n'empêchera un capitaliste de rayer une usine de la carte s'il juge que c'est là son intérêt.
Pour sauver leur emploi, pour sauver leur vie, les travailleurs n'ont pas d'autre choix que de se faire craindre de leurs exploiteurs. Sans des luttes massives et explosives, menaçantes pour les profits du patronat, leurs vies seront sacrifiées. Oui, la lutte de classe existe bel et bien. Les capitalistes la mènent en permanence. Aux travailleurs de mener la leur, sans relâche.
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