S’engager à l’armée, du rêve au cauchemar, il n’y a pas loin
De roman en roman, Samira Sedira
développe ses talents d’écriture. Portée au départ par une tranche de vie, elle
laisse de plus en plus aller sa veine romanesque. Avec bonheur.
Dans « La faute à Saddam », son avant-dernier livre, il y a l’amitié de deux copains, français certes, mais l’un d’origine italienne, l’autre d’origine algérienne. Deux copains qui font depuis toujours la paire, comme il en existe tant dans les quartiers populaires, qui grandissent ensemble et ne se quittent plus. Justement, l’un s’engage dans l’armée. En conséquence, le second le suit. Sauf que nous sommes en 1990, et la première guerre du Golfe va les mener vers les sables du Koweït et de l’Irak.
Lorsque la famille est originaire d’Afrique du nord et que l’on combat un dictateur du monde arabe, la situation est propice à bien des plaisanteries de la part de camarades de chambrée. Lesquelles bêtises peuvent atteindre le plus profond de ce que l’on est. Dans ces circonstances, le soutien d’un ami est bien nécessaire, mais…
Un beau roman qui se lit d’une traite, et qui amène à se poser bien des questions, pas éloignées de l’actualité. DM
À Argenteuil, la librairie Le Presse-papier n’échappe pas au confinement (le point presse en revanche continue de fonctionner). En revanche, l’achat de « livres à emporter » est possible.
À l’étage librairie, on demande un livre, et on vous l’apporte. On peut aussi téléphoner pour commander au :
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