Et cela avec l’engagement du maintien intégral du salaire
Dans les services de la mairie d’Argenteuil, bien des travailleurs qui ont été en contact avec le virus hésitent à s’arrêter de travailler et de se mettre en maladie. Ils craignent de perdre le montant de la journée de carence, et à la Ville d’Argenteuil, celui de la prime de « présentéisme » mise en place par le maire lors de sa mandature précédente. Celle-ci visait à diminuer l’absentéisme, mais comme on peut l’imaginer, n’a rien diminué du tout, les bacilles et les virus menant leur vie loin des désidératas du maire.
Cette situation n’est bien sûr pas propre à la Ville d’Argenteuil, mais une généralité dans les entreprises. Cela a pour conséquence que les ces dernières sont avec les établissements scolaires les principaux foyers de l’épidémie.
Partout, les travailleurs doivent exiger la suspension pour toute la durée de cette dernière, de la suppression de toutes les primes en rapport avec l’arrêt-maladie, à commencer par la suspension de la journée de carence.
Les salaires de nombre de travailleurs sont insuffisants, voire très insuffisants. Pas question de les voir diminuer dans la situation actuelle. Cela doit être une évidence pour permettre le maintien des revenus des travailleurs, pour les engager à rester à la maison s’ils sont en lien avec l’épidémie. Cela est par ailleurs une nécessité absolue pour entraver celle-ci. DM
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