dimanche 18 octobre 2020

Éducation nationale et crise sanitaire, lycée : le virus partout

 

Hécatombe au lycée : un exemple éloquent

 



Un courrier de lecteur :

« Au lycée Leonard de Vinci de Soissons, sur mes quatre classes de Terminales, à la veille des vacances de Toussaint, trois ont été amputées du tiers de leurs effectifs, entre les cas positifs et les cas contacts. Idem pour le lycée Paul Claudel de Laon. Le virus circule donc très activement dans les lieux scolaires, alors même que le département de l'Aisne ne figure pas parmi les plus touchés. Et quoi d'étonnant à cela ?

         La seule mesure prise par le gouvernement pour y freiner l'épidémie est le port du masque obligatoire, qui ne peut bien sûr être appliqué à la cantine, saturée d'élèves le midi. Aucun poste n'a été créé chez les profs pour diviser les effectifs des classes et permettre la distanciation sociale entre élèves. Aucun poste n'a été créé parmi les agents d'entretien, pour les soulager de la charge de travail supplémentaire que représentent les mesures d'hygiène nécessaires pour endiguer l'épidémie. Conséquence : les tables ne sont pas nettoyées et désinfectées quotidiennement. Même la timide mesure qui consistait à organiser des roulements d'élèves par quinzaine, comme c'est le cas depuis cette semaine à la fac, n'a pas été mise en place. Il est trop important que les parents puissent laisser tous leurs enfants à l'école pour aller se faire exploiter au travail...

         L'éducation nationale assume toujours un rôle de garderie nationale au service du patronat. »

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