Au secours, le gouvernement les empêche d’étudier
Pour tous les habitants d’Argenteuil, le lycée Jean Jaurès, le « lycée bleu », a marqué l’histoire de la Ville. C’est le lycée le plus ancien d’Argenteuil dont l’origine remonte aux années 1930… Il a formé des générations de travailleurs. Sa réputation n’était plus à faire.
Ce lycée connaît aujourd’hui une situation dramatique.
Alors que l’encadrement des élèves devient plus difficile dans cet établissement comme ailleurs, sur ce plan, il subit en cette rentrée une situation intenable.
Tout d’abord, son proviseur a été nommé ailleurs quelques jours avant la rentrée. Grosso modo, dans l’espace de ces quatre dernières années, quatre proviseurs se sont succédé, avec toutes les conséquences de désorganisation afférentes. Pour créer l’instabilité, on ne peut guère faire mieux.
Le personnel d’Éducation est un maillon essentiel du fonctionnement d’un établissement du secondaire. Mais pour Jean-Jaurès, cela ne doit pas être une évidence du côté de la direction académique du Val d’Oise. En cette rentrée, sur les quatre Conseillers Principaux d’Éducation (CPE), deux seulement sont présents depuis la rentrée. Quant aux « Assistants d’éducation » qui assurent la surveillance de cet établissement qui dispose également d’un internat, la majeure partie d’entre eux n’ont pas été nommés également. La direction académique en promet quatre pour début octobre…
Tout cela indique le mépris et l’imprévoyance du gouvernement pour l’Éducation.
Les personnels de Jean-Jaurès ne l’acceptent pas. D’autant plus qu’il n’est absolument pas possible d’enseigner dans ces conditions. Ils appellent à la grève mardi 22 septembre. Ils se retrouveront à 9 heures devant les grilles de l’établissement. DM
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