Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour maintenir le lien
La mairie d’Argenteuil et les Archives Municipales collectaient ce week-end le témoignage des habitants sur le confinement du printemps dernier. Il fallait aller se faire photographier dans l’agora de l’hôtel de ville, avec un objet ayant marqué son confinement personnel.
J’ai donc joué le jeu et me suis fait photographier comme il se doit.
J’aurais pu amener une paire de chaussures pour marquer l’importance de l’heure de promenade alors permise. Ou bien le « blanc », l’effaceur qui permettait de raturer jour après jour l’attestation de sortie dont nous avions besoin. Non, j’ai choisi de me faire photographier lisant un exemplaire du journal Lutte ouvrière.
Non, ce n’est pas à proprement parler pour faire la promotion de notre hebdomadaire ouvrier.
Il s’agissait seulement de souligner que ce journal a été un des rares à paraître sous forme « papier » toutes les semaines du confinement, et je dis bien toutes les semaines du confinement. Qu’il a permis de maintenir le lien avec des habitants isolés de la commune, que nous le portions à nos abonnés dans la Ville durant l’heure de marche impartie, semaine après semaine.
Les dominants ne mettront pas sur le devant de la scène les militants qui ont eu un rôle important durant ce grand moment de solitude et d’isolement pour certains.
Le journal Lutte ouvrière, ses rédacteurs, ses imprimeurs, ses diffuseurs, les libraires, ses militants, méritaient bien, tous, que je leur rende hommage samedi dans l’agora de l’hôtel de ville. DM
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