Pour que cela change, il faudra que les
travailleurs s’y mettent
Après la mise en scène choquante
des dealers cagoulés et armés de Kalachnikov dans le quartier Mistral, les
habitants ont eu droit à une autre mise en scène, orchestrée par Darmanin,
premier flic de France, qui a ordonné au Préfet et sa police de parader dans le
quartier "pour rétablir l'ordre républicain". Quelle blague !
La
police intervient très souvent dans cette cité ouvrière pauvre gangrenée par le
chômage, la misère, la délinquance et les trafics. Rien n'y fait. Loin de
l'image boboland de Grenoble, ville "verte" de l'écologiste Eric
Piolle, l'insécurité inquiète. Rien que pour les deux mois de cet été, on
compte sept fusillades dans la ville (dont trois morts et des blessés graves)
dues aux règlements de comptes des bandes. Et ce ne sont pas les agitations de
Darmanin qui changeront quoi que ce soit.
Tous
ces politiciens se fichent, comme de l'an quarante, de la vie des habitants des
quartiers populaires. Ceux-ci, au travail, comme dans leur quartier ne pourront
compter que sur leur seule propre mobilisation collective.
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