Sous
prétexte de la crise de l'aéronautique actuelle, en pratiquant un grossier
chantage, la direction a trouvé des syndicats pour signer le 17 juillet un
accord dit de performance collective. Celui-ci prévoie également de geler les
rémunérations, de suspendre la prime d'intéressement, de permettre des journées
de travail jusqu'à 12h par jour et la suppression de 5 jours de RTT par an.
Comme le
montre l'exemple de la Smart, aucun accord ne protégera les emplois des
travailleurs de Vinci Airport ou de ses prestataires. La seule voie est
d'imposer à Vinci de prendre sur les milliards de profits accumulés dans le
passé (+ 9 % en 2019 soit 3,26 milliards de bénéfice) pour financer la
répartition du travail entre tous sans diminution de salaire.
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