Équation à résoudre : un lieu en
déshérence, des jeunes en déshérence
Nous
avons donné à plusieurs reprises notre appréciation sur les conditions dans
laquelle la municipalité a donné à un groupement d’associations sélectionnées
par elle-même et dans l’opacité la possibilité de retaper et d’occuper le
bâtiment principal ancien de l’ex-hôpital d’Argenteuil, aujourd’hui rue Pierre
Guienne. Cela a donné le « Musée sauvage ». Nous le répétons une
nouvelle fois, ce n’est pas le principe de cette occupation temporaire qui nous
a posé problème, mais les conditions dans lesquelles cela s’est fait. En tout
cas, la preuve est faite qu’une initiative d’occupation temporaire d’un « tiers
lieu » est possible à Argenteuil.
Venons-en à notre sujet.
Nous avons évoqué à plusieurs occasions
la situation difficile des vacances de jeunes Argenteuillais. Ces derniers
jours, nous avons rappelé les conséquences de la liquidation calamiteuse du
patrimoine de colonie de vacances à partir des années 1990 alors que sa
constitution avait été au cœur de l’œuvre sociale de la municipalité PCF d’Argenteuil
de Victor Dupouy. Il reste de ce patrimoine un beau vestige, la colonie de
Saint-Hilaire de Riez en Vendée. La municipalité de Georges Mothron a bien
tenté de s’en débarrasser il y a une dizaine d’année, mais cette vente s’avère
irréalisable.
De deux choses l’une. Ou la
municipalité révise sa position et entreprend de restaurer le rôle essentiel de
ce centre de vacances, ou elle peut faire également un appel à projet pour l’utilisation
de tout ou partie de ce centre, s’adressant aux associations locales en premier
lieu, en particulier celles qui œuvrent en direction de la jeunesse. DM
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