samedi 22 août 2020

Argenteuil-Saint-Hilaire de Riez : à quand une initiative « tiers lieu » genre « Colonie sauvage »


Équation à résoudre : un lieu en déshérence, des jeunes en déshérence

 
Saint-Hilaire en déshérence

Nous avons donné à plusieurs reprises notre appréciation sur les conditions dans laquelle la municipalité a donné à un groupement d’associations sélectionnées par elle-même et dans l’opacité la possibilité de retaper et d’occuper le bâtiment principal ancien de l’ex-hôpital d’Argenteuil, aujourd’hui rue Pierre Guienne. Cela a donné le « Musée sauvage ». Nous le répétons une nouvelle fois, ce n’est pas le principe de cette occupation temporaire qui nous a posé problème, mais les conditions dans lesquelles cela s’est fait. En tout cas, la preuve est faite qu’une initiative d’occupation temporaire d’un « tiers lieu » est possible à Argenteuil.
         Venons-en à notre sujet.
         Nous avons évoqué à plusieurs occasions la situation difficile des vacances de jeunes Argenteuillais. Ces derniers jours, nous avons rappelé les conséquences de la liquidation calamiteuse du patrimoine de colonie de vacances à partir des années 1990 alors que sa constitution avait été au cœur de l’œuvre sociale de la municipalité PCF d’Argenteuil de Victor Dupouy. Il reste de ce patrimoine un beau vestige, la colonie de Saint-Hilaire de Riez en Vendée. La municipalité de Georges Mothron a bien tenté de s’en débarrasser il y a une dizaine d’année, mais cette vente s’avère irréalisable.
         De deux choses l’une. Ou la municipalité révise sa position et entreprend de restaurer le rôle essentiel de ce centre de vacances, ou elle peut faire également un appel à projet pour l’utilisation de tout ou partie de ce centre, s’adressant aux associations locales en premier lieu, en particulier celles qui œuvrent en direction de la jeunesse. DM

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