Le ridicule des menteurs ne tue pas, lui
Interrogée par la mal nommée
commission d’enquête de l’Assemblée nationale, Agnès Buzyn, ancienne ministre
de la Santé, qui avait démissionné de son poste au début de l’épidémie pour
mener campagne aux municipales à Paris, a défendu son action et celle du
gouvernement dont elle était membre. Elle a prétendu avoir « tout
vu » et jamais « sous-estimé le risque ». La même Buzyn
expliquait il y a un mois que le maintien du premier tour des élections
municipales avait été une « mascarade » et que le gouvernement
« aurait dû tout arrêter ». Heureusement pour elle, et contrairement
au Covid-19, le ridicule ne tue pas.
Le virus, c’est le capitalisme
Au jeu de qui sera le lampiste
chacun y va de ses contre-vérités : « le système de Santé était
prêt», « ce n’est pas de ma faute s’il manquait des masques »,
« il y avait les tests nécessaires dans les hôpitaux… » Bref on se
demande pourquoi on a été confiné. Ces mensonges ont de quoi énerver.
Ce qui
est vrai, c’est que tous ces responsables ont contribué chacun leur tour à
dépouiller les services hospitaliers pour économiser des milliards sur les
services publics pour financer les cadeaux aux entreprises. Gestionnaires du
capitalisme, responsables et coupables sans le moindre alibi.
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