Un
communiqué de Lutte ouvrière-Argenteuil
LVMH de Bernard Arnault possède
le quotidien Le Parisien. Cette
entreprise richissime du luxe prévoit la disparition du supplément du Val
d’Oise du journal Le Parisien-Ile de
France. Depuis le confinement, ce supplément a disparu de fait et laissé la
place à un cahier Ile de France qui n’est qu’un embrouillamini que l’on n’a
plus envie de lire. LVMH prévoit un plan de restructuration avec le
licenciement de 30 journalistes titulaires et la suppression du travail d’autres
journalistes pigistes.
Ce
supplément 95 jouait et doit jouer un rôle essentiel pour le monde du travail
du département. Non seulement il aide à l’information locale mais également il
représente un contact unique pour certains habitants avec la presse. Sa
disparition serait un très grave coup social et participerait à la
dépolitisation dont les élections municipales viennent de donner une image
particulièrement forte. Mais c’est peut-être ce que cherche LVMH.
L’édition
du Parisien-95 a très largement permis
d’informer les lecteurs des luttes en cours dans les entreprises du
département. Pour ce qui nous concerne, les journalistes ont régulièrement
répondu aux sollicitations de Lutte ouvrière pour diffuser nos prises de
position à la mesure de ce que nous représentons, et bien évidemment dans le
cadre de leur indépendance.
Aujourd’hui,
nous leur transmettons ainsi qu’à l’ensemble du personnel menacé notre salut
fraternel de soutien.
Les
actionnaires de LVMH voudraient profiter de la crise sanitaire pour opérer ce
mauvais coup. S’il y a des difficultés financières au Parisien, elles sont
provisoires, et dans tous les cas, pour maintenir les emplois, ces actionnaires
ont de quoi payer avec les gigantesques profits accumulés du groupe LVMH.
Pour Lutte
ouvrière-Argenteuil,
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