mardi 16 juin 2020

Police : un appareil dévoué à la bourgeoisie et protégé par les gouvernements


L’État a trop besoin de réprimer ceux qui contestent la société...

Hommes bien armés face à Gilets jaunes désarmés

En réponse aux manifestations massives contre les violences de la police, le ministre de l’Intérieur, Castaner, avait fini par dire que les policiers ne devaient plus étrangler ni proférer d’insultes racistes.
     Il a suffi de ce timide rappel de la loi et du bon sens pour que certains policiers se mettent à hurler et à manifester dans la rue. À Paris, ils ont ainsi pu aller à l’Arc de Triomphe, le même jour où la préfecture interdisait, puis bloquait les manifestants qui dénonçaient le racisme de cette police.
     Le dirigeant d’un syndicat de commissaires, qui relevait dans la presse « qu’avec la crise des Gilets jaunes… le président et le gouvernement ont eu besoin de nous », a prédit que ce serait encore plus le cas désormais, « vu la crise économique et sociale qui s’annonce ».
     En clair, l’État a trop besoin de réprimer ceux qui contestent la société capitaliste et ses méfaits pour ne pas donner carte blanche à sa police. Y compris en couvrant ses « bavures » racistes et autres.     

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