Droits des travailleurs en solde
Des enseignes de la grande
distribution comme Monoprix ou Franprix ont embauché des
« autoentrepreneurs » durant le confinement, recrutés via des
sociétés internet qui empochaient 20 % de commissions sur leur dos. Ces
travailleurs, qui n'ont d'entrepreneurs que le nom, travaillaient jusqu'à 52h
par semaine tandis que les employés des enseignes restaient, eux, avec leur
temps partiel, et leur salaire partiel, imposés.
Avec
Uber, Deliveroo, Monoprix... les sociétés exploitant la précarité des
travailleurs se multiplient. Mais les mobilisations récentes chez Uber et ailleurs,
ont montré que la précarité et l'individualisation du travail n'empêchaient pas
ces nouveaux exploités de trouver le chemin des luttes collectives.
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