Si elles disparaissent, il n’y a plus rien de ce type
Les actionnaires du quotidien Le Parisien, comme bien de leurs
semblables, profitent de la crise sanitaire qui a entraîné de nombreuses contraintes
provisoires, pour tenter de supprimer définitivement les neuf suppléments
départementaux d’Ile de France du journal, et contraindre au départ 30
journalistes, avec des conséquences également sur le travail fourni aux
pigistes.
Dans
le Val d’Oise, depuis longtemps, ce supplément joue un rôle irremplaçable pour
l’information de proximité. Il permet chaque jour de fournir un panorama de
l’information départementale. Il n’a pas son pareil à ce niveau, puisqu’il est
le seul. Il y a bien La Gazette, mais
c’est un hebdomadaire. Il demeure l’unique presse quotidienne qui atteint les
milieux populaires et le monde du travail.
Chaque
jour, à Argenteuil, il permet pour un nombre significatif d’habitants, via
l’achat ou la consultation dans les cafés, d’établir leur seul lien avec la
presse, mais surtout avec l’actualité locale et la vie collective sur la Ville.
Pour
les militants du monde du travail, politiques et syndicaux, quelles que soient
les interprétations établies par les journalistes, c’est un moyen d’expression ouvert
et nécessaire, et qui doit être maintenu.
Ce
journal est la propriété de LVMH, c’est-à-dire de Bernard Arnault, la première
fortune du pays. Autant dire que celui-ci n’est pas en difficulté pour
maintenir ce service public…
Les
travailleurs du Parisien, les
journalistes, refusent ce plan. Ils refusent
toute suppression de poste, pigistes y compris, et demandent le rétablissement
de pages locales et départementales.
Nous sommes bien évidemment à leurs côtés. Dominique MARIETTE
Nous sommes bien évidemment à leurs côtés. Dominique MARIETTE
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