samedi 20 juin 2020

L'infirmière de Villejuif, le caillou et le tabassage.. et toujours des menaces contre le maintien des lits…


Une pierre face à un gigantesque scandale



Farida, 50 ans, infirmière à l'hôpital de Villejuif, a été interpellée brutalement, tirée par les cheveux et placée en garde-à-vue pendant 24 heures pour "rébellion et outrage" lors de la manifestation des hospitaliers à Paris. Pour justifier leurs méthodes, les chefs de la police ont diffusé des images montrant Farida jeter des cailloux contre la police. Ils l'ont présentée comme "une gilet jaune radicalisée".
         Comme l'a dit sa fille, Farida est d'abord "une infirmière qui a bossé pendant 3 mois entre 12 et 14 heures par jour. Elle a eu le Covid. Aujourd'hui, elle manifestait pour qu'on revalorise son salaire, qu'on reconnaisse son travail." Devant la fin de non-recevoir de Macron, devant son mépris pour les soignants, oubliés aussitôt la crise sanitaire passée, il y a de quoi laisser déborder sa colère.
         Une colère partagée par des millions de travailleurs et qu'il faut exprimer ensemble, toutes corporations rassemblées contre les vrais responsables, le patronat et le gouvernement.

Nancy, Menaces sur l’hôpital


                                                                                 Source : Commons

À l’occasion de la manifestation des soignants du 16 juin, une délégation de Meurthe-et-Moselle a été reçue par l’Agence régionale de santé du Grand Est.
         Il s’agissait, pour les représentants des personnels, d’obtenir l’abandon du Copermo, le programme de restructuration − comprenez plan d’économies − prévu pour le centre hospitalier régional.
          En insistant les représentants syndicaux ont fini par s’entendre dire que le plan n’était que suspendu, mais pas abandonné.
           Selon la presse, 1000 postes seraient menacés d’ici 2033 !

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