Une pierre face à un gigantesque scandale
Farida, 50 ans, infirmière à
l'hôpital de Villejuif, a été interpellée brutalement, tirée par les cheveux et
placée en garde-à-vue pendant 24 heures pour "rébellion et outrage"
lors de la manifestation des hospitaliers à Paris. Pour justifier leurs méthodes,
les chefs de la police ont diffusé des images montrant Farida jeter des
cailloux contre la police. Ils l'ont présentée comme "une gilet jaune
radicalisée".
Comme
l'a dit sa fille, Farida est d'abord "une infirmière qui a bossé
pendant 3 mois entre 12 et 14 heures par jour. Elle a eu le Covid. Aujourd'hui,
elle manifestait pour qu'on revalorise son salaire, qu'on reconnaisse son
travail." Devant la fin de non-recevoir de Macron, devant son mépris
pour les soignants, oubliés aussitôt la crise sanitaire passée, il y a de quoi
laisser déborder sa colère.
Une
colère partagée par des millions de travailleurs et qu'il faut exprimer
ensemble, toutes corporations rassemblées contre les vrais responsables, le
patronat et le gouvernement.
Nancy, Menaces sur l’hôpital
Source : Commons
À l’occasion de la manifestation
des soignants du 16 juin, une délégation de Meurthe-et-Moselle a été reçue par
l’Agence régionale de santé du Grand Est.
Il
s’agissait, pour les représentants des personnels, d’obtenir l’abandon du Copermo,
le programme de restructuration − comprenez plan d’économies − prévu pour le
centre hospitalier régional.
En insistant les représentants
syndicaux ont fini par s’entendre dire que le plan n’était que suspendu, mais
pas abandonné.
Selon la presse, 1000 postes
seraient menacés d’ici 2033 !
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