S’organiser, échanger, débattre directement, mobiliser
Les coups-tordus actuellement
prodigués à Argenteuil dans une campagne électorale arrivée comme un cheveu sur
la soupe sont très éloignés des problèmes de l’heure et des préoccupations des
travailleurs : au-delà de la crise sanitaire qui n’est pas finie,
l’offensive du Medef et du patronat qui se développe et qui se traduit par des
attaques frontales contre le monde du travail.
Le
second tour des élections municipales de fin juin est un évènement totalement
marginal dans ce contexte, à des années-lumière des préoccupations des
habitants. Non seulement, les municipalités sont des éléments totalement annexes
dans la hiérarchie des pouvoirs dans la société capitaliste, mais elles
risquent de voir leurs contraintes financières s’aggraver dangereusement dans
les temps qui viennent alors que les tâches qu’elles auront à gérer vont
augmenter dangereusement.
La
priorité est de réfléchir à la politique que doit mener aujourd’hui le
monde du travail. Et pour cela loin des réseaux sociaux, la méthode la meilleur
demeure toujours le contact direct avec les travailleurs et les habitants.
Ceux-là permettent seulement les véritables discussions. Les vrais échanges ont
plus que jamais besoin du contact direct et humain.
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