La « représentation », fleuron de la « démocratie »
bourgeoise
Quelques lecteurs s’étonnent que
nous ayons eu la dent dure contre la municipalité qui pour une fois
s’intéressait au « vélo ».
Certes,
mais nous avons vu de quelle façon, elle le fait, et avec quelle argumentation.
Elle
le fait sur mode : « ni fait ni à faire ». Il faut au moins le
dire.
Quand
elle semble s’intéresser aux modes de transport des travailleurs, c’est
indigent ce qu’elle raconte, et c’est surtout le signe de sa méconnaissance
totale du monde du travail. Et nous avons à le souligner.
Et
surtout tout cela est révélateur d’un comportement général qui est vrai y
compris là où des édiles font preuve de moins d’impéritie ou de plus d’activité
qu’à Argenteuil.
Sous
le règne de la « démocratie » bourgeoise, la démocratie dite
« représentative », ils agissent très loin de la population qu’ils
« représentent ». Le principe étant qu’une fois élus, ils ont le
pouvoir de faire ce qu’ils veulent jusqu’à l’élection suivante. Il n’est
surtout pas prévu qu’ils puissent être démis dès que cela est nécessaire par la
population elle-même.
Leurs
pratiques, leurs négligences, les gâchis que cela entraîne, sont à l’avenant de
ce fonctionnement.
C’est
celui-ci que nous dénonçons, et qui les amènent à décider en petit comité, en
demandant leur avis, s’ils le font, à quelques habitants triés sur le volet…
Cela mène régulièrement à des fiascos…
C’est
une toute autre démocratie qui est nécessaire. Un pouvoir qui émanera de la
population elle-même. Certes, cela exige qu’elle se mobilise. Pour cela, il
faut au moins des militants qui indiquent la voie à suivre. DM
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