Quand le virus du capitalisme attaque le poumon vert
Zone de
déforestation en Amazonie
Au Brésil, dans un entretien avec
le président Bolsonaro, le ministre de l’Environnement a déclaré en substance
que la focalisation de la presse sur le coronavirus était l’occasion de
rendre encore moins contraignantes les mesures de protection de la forêt
amazonienne.
Les
grandes entreprises du secteur minier et de l’agro-business n’avaient de toute
façon pas attendu les propos du ministre pour aggraver la déforestation de
l’Amazonie. Elle aurait déjà fait un bond de 64 % par rapport à 2019, avec
1 200 kilomètres carrés dévastés depuis janvier 2020.
Couvert
par Bolsonaro, le grand patronat sait qu’il a carte blanche pour saccager la
nature, quelles que puissent être les conséquences pour les habitants du Brésil
et pour toute l’humanité. Cette irresponsabilité est celle de tout un système,
à abattre et à déraciner, au Brésil comme dans tous les pays.
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